... et quelques jours à Shanghai en novembre de la même année. Pour tous les lecteurs pressés qui liraient ce blog dans le seul but de préparer leur propre voyage en Chine, sachez que, au cours de mon récit, toute information d'ordre pratique est en gras. Pour tous les autres... bonne lecture!

Taiyuan / Jinci (4 août)

Contempleation

Aujourd’hui, à l’heure où les riverains prennent leur petit déjeuner...



... nous prenons la route!




Cette fois-ci, nous avons fait appel aux services du CITS, qui propose le trajet Datong - Taiyuan pour 90 Yuan (9€) par personne. Un peu cher, mais tellement pratique de ne pas avoir à chercher un bus et négocier le trajet pendant des heures !





L’ « autreroute »

Nous découvrons ainsi les autoroutes chinoises. Flambant neuves, elles sont encore désertes dans cette partie de notre voyage. Quelques curiosités au cours du trajet…


Passages piétons et balayeurs jalonnent le parcours…


L’anglais et la publicité sont omniprésents. Qui a dit que la Chine était un pays communiste ?


Enfin, si en France, il est « interdit de s’adresser au conducteur », en Chine il est tout à fait normal de lui demander d’être déposé sur le bord de l’autoroute !

Ces considérations étant faites, les paysages que nous traversons sont splendides.





L’arrivée à Taiyuan est pour le moins déstabilisante...

Cette ville est une véritable fourmilière, et ferait presque passer Datong pour un endroit calme !

Nous sommes également surpris par la pauvreté qui se dégage de Taiyuan.

Pour la première, et la seule, fois de notre voyage, des enfants des rues viennent nous demander l’aumône… Nous comprendrons en traversant la ville que la raison en est toute simple : il y a autant de pauvreté parce que la ville est riche.

Paradoxe des pays où une fabuleuse croissance ne concerne visiblement pas tout le monde…

Première étape à Taiyuan : chercher un hôtel. Apparemment, tout va très vite, et certains hôtels recommandés dans le Lonely ont déjà disparu. Après quelques vaines tentatives d’escroquerie (de leur part) et de négociation (de la nôtre), nous nous rabattons sur un petit hôtel pas franchement séduisant, mais nous ne sommes là que pour une nuit, et on ne veut pas passer l’après-midi à chercher.

Deuxième étape : manger ! Là, le problème devient plus sérieux, puisqu’on a officiellement vidé toutes nos réserves amenées de France qui nous avaient plus ou moins permis de tenir jusque-là.

Donc nous voici obligés de tenter un petit bouiboui, à l’allure pas franchement engageante (du moins en ce qui me concerne !).

Mais cette cantine présente un intérêt, et non des moindres : on peut voir et donc montrer ce qu’on veut manger. Et les prix, franchement bas, sont affichés. On choisit donc la facilité. On aurait dû se douter… (vous comprendrez plus loin).

Notre projet cet après-midi: visiter le site de Jinci, à quelques kilomètres de Taiyuan.

Pour une fois, tout se passe bien dans les transports, le bus indiqué par le Lonely étant le bon, et nous menant bien à bon port.

Jinci, c’est d’abord une splendide vraie-fausse porte chinoise...



Le chameau est là pour renforcer le côté pittoresque du lieu. Et je ne parle pas des vendeurs de chinoiseries en tous genres, qui vous tombent dessus à grand coup de « look look look » et de « cheap cheap cheap »...


Les marchands du temple!

Heureusement, l’intérieur du site n’a pas – encore ! – été trop contaminé par cette vague consumériste. C'est trop rare en Chine pour être souligné!

La première partie est en fait un jardin public, ouvert à tous. C’est déjà en soi magnifique. A tel point que, pensant être dans la partie à visiter, nous y avons passé une bonne heure et demi à flâner.



Mais au loin se profile une autre porte, plus imposante que la première, qui donne accès au cœur du site de Jinci.



Et là, pour 40 Yuan (4€) par personne, vous entrez dans la Chine telle que vous l’avez rêvée. Des temples par dizaine, dans un cadre enchanteur, le tout baigné d’une musique appelant au calme et à la sérénité.


Je vous propose de refaire cette promenade en images, accompagnés de cette même musique (cliquez sur le bouton play ci-dessous).

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Toutes les photos qui suivent peuvent être agrandies. Mais attention, si vous avez déclenché le petit lecteur de musique, le fait de cliquer sur une photo coupera la musique.








Enchantés par tant de merveilles, nous n’avons pas vu passer la journée. A la fin, nous sommes même obligés de courir, de peur qu’ils n’aient déjà fermé les portes !

Il faut savoir qu’en Chine, la nuit tombant assez tôt (en raison d’un fuseau horaire unique de l’ouest à l’est de l’immense pays), les sites touristiques ferment généralement vers 16h30 – 17h. Tout le rythme de la journée est d’ailleurs décalé par rapport au nôtre : lever vers 5h30 – 6h (dans les hôtels chinois, impossible de dormir au-delà de cette heure-là), déjeuner vers 11h, dîner vers 17h30 – 18h, coucher vers 21h30.

Le retour se fait tranquillement, dans un bus assez particulier. Imaginez une vieille carcasse toute brinquebalante, aux suspensions usées depuis bien longtemps, et ajoutez-y… un écran plat flambant neuf ! (photo à gauche)

Le soir, on retourne manger dans notre cantine du midi, sûrs de notre coup. Enfin, Emmanuelle l’est. Je reste dubitatif sur le plat de pâtes qu’elle prend, et me cantonne au riz (fallait bien la faire à un moment ou à un autre !). Bien m’en a pris, puisque ma douce et tendre a chopé une belle intoxication alimentaire lors de ce repas…

Mais à ce moment-là, nous ne le savons pas encore. Nous restons donc sur ces magnifiques images de la journée. Il faut dire que ce sont les premiers temples d’une longue série!

Allez, un beau sourire pour terminer...


Mère à l’enfant



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